Depuis cette première attaque, les Israéliens vivent dans la terreur. Julie Herschkorn, est installée à 100 km de la bande de Gaza et elle a vécu à la Réunion. Installée en Israël, elle témoigne.
Une 2e nuit de bombardement, de frappes Palestiniennes sur l’Etat Hébreu. Des tirs de roquettes sur la ville d’Achkelon. Pour Julie Herschkorn, installée à Tel Aviv témoigne de la situation. "On est plutôt épargnée à Tel Aviv. Samedi ça a été compliqué, on a eu des roquettes surtout le centre jusqu’à Jérusalem. Il y a eu plusieurs tirs qui sont tombés directement. Depuis hier les roquettes s’arrêtent plutôt dans le sud.On travaille de la maison, les écoles ne fonctionnent pas. "
Il n’est pas conseillé de sortir sauf si c’est nécessaire.
"C’est vraiment triste, c’est énormément de civils, de familles d’enfants et ça ne s’arrête pas. et ce qui est el plus compliqué : c’est pour l’instant de ne pas savoir ce qu’i en est et ce qu’il va se passer", indique-t-elle.
Pour le moment, il n’est pas question pour elle de quitter le pays. "Je travaille dans le tourisme donc j’ai aidé des gens à partir avant que ce ne soit trop compliqué. Mais pas pour moi pour l’instant. "
Plusieurs centaines de familles sont à la recherche de leur proche suite à ce drame. Julie confie que l’"On a retrouvé un ami hier qui s’était caché pendant 15 heures et on aide des collègues à retrouver des neveux, des amis disparus."
"C’est vraiment une attaque surprise qui est étonnante on ne s’y attendait pas du tout. On a tous été réveillés à 6h30 samedi par des alertes sur téléphone et au niveau civil on n’avait pas de signe avant-coureur", vient-elle conclure.