Les ex-salariés de l’Arast misaient sur une fin du conflit ce vendredi mais ils devront probablement encore attendre avant d’obtenir toutes les garanties qu’ils réclament. Après la mise en place d’un guichet unique d’accompagnement pour les ex-salariés de l’Arast, une table ronde s’est tenue ce jour dans les locaux des archives départementales à Saint-Denis. Tous les acteurs du dossier ont répondu présents. Si une proposition de résolution de crise a bien été signée, pour l’heure aucune date n’a été fixée quant au versement des indemnités de licenciement.
Semaine chargée pour les ex-salariés de l’Arast. Cette journée de vendredi a d’abord été marquée par la mise en place d’un guichet unique d’accompagnement pour les ex-salariés actuellement au chômage. La réunion qui s’est tenue au siège de la Direction du Pôle Emploi a permis de mettre en place un dispositif visant à assurer le suivi personnalisé des travailleurs sociaux et la validation de leur expérience professionnelle. Ces mesures doivent permettre de faciliter la réinsertion des ex-salariés de l’Arast sur le marché de l’emploi.
Autre lieu, autre rendez-vous majeur. Rassemblés dans les locaux des archives départementales, les représentants du Conseil Général, du Défenseur des Droits, des AGS et des ex-Arast se sont entretenus durant plus de trois heures avant de signer une proposition de résolution de crise.
Représenté par Ibrahim Dindar, le Conseil Général a formulé plusieurs propositions en vue de résoudre ce conflit qui dure depuis plus de deux ans. De son côté, l’AGS, régime de garantie des salaires s’est aussi engagé à verser aux ex-salariés qui n’en ont pas encore bénéficié leurs indemnités légales de licenciement ou indemnités de précarité pour les CDD.
Le montant de ces indemnisations est estimé à 1 100 000 euros. Le Conseil Général versera une avance correspondant à 50% de cette somme. Environ 300 ex-salariés seraient concernés par le versement de ces indemnités, comme l’indique le document distribué à la presse à l’issue de cette réunion. 200 salariés ne se sont pas engagés dans une procédure contentieuse. Les 100 salariés restants sont actuellement en attente d’une décision de justice.
Lors de cette réunion cruciale présidée par le Conseiller Territorial du Défenseur des Droits Didier Lefèvre, le responsable départementale de l’AGS s’est engagé à soumettre la proposition de résolution de crise à l’approbation de la Direction Nationale de l’AGS.
De son côté, Ibrahim Dindar a indiqué que "l’engagement ferme de la Présidente du Conseil Général en date du 13 janvier 2012 fera l’objet d’une délibération de la commission permanente de la collectivité le 8 février prochain.