Le CROS souhaite manifester contre la baisse des subventions de l’Etat pour les organisations sportives.
Plusieurs associations sportives se sont rassemblées ce samedi pour lancer un appel au boycott du week-end du sport.
Monique Cathala, présidente du CROS, explique : "Nous avons une baisse de subventions, ce qui n’est pas facile. Il y a une information qui nous est parvenue et qui est la goutte qui fait déborder le vase. L’Etat a décidé d’organiser la fête du sport avec le monde économique, les collectivités, sans concertation avec le monde sportif. On a du mal à l’avaler. Nous avons décidé d’en faire la fête non-sport."
Elle ajoute : "On va nous demander d’aller sur les terrains, de les animer et l’argent, ce n’est pas nous qui le gérons. On est pas des moutons de panurge. On est des bénévoles, on essaie de faire vivre le sport au mieux. Il faut arrêter. Il faut au moins nous demander notre avis. Nous avons demandé à fermer les complexes sportifs. On sait qu’il y a 160 000 personnes qui sont licenciés et 1600 clubs. On est un nombre non négligeables."
Thierry Grimaud, vice-président du CROS, complète : "C’est tout simplement parce que le mouvement sportif n’est pas à la fête en ce moment. Les moyens diminuent drastiquement. Il y a Paris 2024 mais les moyens ne suivent pas. Il y a des baisses des donations de l’Etat, des collectivités, des financements en retard. Au niveau national, l’appel ne marche pas aussi bien, mais si on peut être précurseur pour lancer ce mouvement. On demande à ce qu’il n’y ait pas de rencontres sportives ce week-end, on espère avoir le soutien des mairies, des comités. On demande de plus en plus au sport : sport et santé, sport et cohésion sociale. Mais on nous donne moins de moyens."