La compagnie Air Austral fait appel à des compagnies étrangères pour remplacer des avions manquants. Plusieurs voyageurs en ont fait les frais. Revenus de Thaïlande après plusieurs jours de blocage, ils ont voyagé dans l’avion d’une compagnie portugaise.
Les passagers de ce vol Bangkok/La Réunion aurait pu éviter 24h de galère. Un incident qui s’explique par la conjonction de deux faits. Le Boeing d’Air Austral qui devait assurer leur vol est en maintenance de fin mars à fin mai. La compagnie a donc affrété un Airbus de la compagnie portugaise Hifly pour assurer l’intérim pendant ce laps de temps. Mais cet avion a connu une panne moteur en Thaïlande, qui a retardé de 24h la liaison aérienne.
"Il n’y a que deux membres d’équipage d’Air Austral, les autres ne parlent pas le français, donc c’est très compliqué de pouvoir communiquer avec eux. On était là, abandonnés à nous-mêmes."
"On étaient sur un avion qui était beaucoup moins bien que ce qu’Air Austral propose. En plus on se retrouve à attendre des heures et des heures sans informations ni personnes qui parlent français."
Un service et une communication en dessous du standing d’Air Austral selon ces passagers. La compagnie assure toutefois que le confort à bord de l’Airbus d’Hifly est comparable à ce que les passagers auraient trouvé en prenant le Boeing initial…
"On a trouvé cet avion qui nous semble être de configuration très proche du 787. Le produit n’est pas identique à celui d’Air Austral, mais il obéit à toutes les règles de sécurité", explique Jean-Marc Grazzini, directeur général adjoint d’Air Austral.
La compagnie justifie aussi par une politique commerciale différente de la concurrence le fait de ne pas dédommager ses passagers lors d’affrètement d’autres appareils, comme c’est le cas ici. Et précise que les réclamations concernant ce vol sont à déposer comme pour n’importe quel vol qu’elle assure.