Suite à l’incident du manège survenue à la ravine blanche à Saint-Pierre, se sont alors posées les mesures de sécurité. Le contrôle technique du manège à l’origine de l’incident avait été fait avant cet évènement.
Ce dilanche, un jeune garçon de 12 ans a été blessé lors d’un accident de manège à la ravine blanche à Saint-Pierre.
Suite à cet évènement, se sont alors posés les questions autour de la sécurité du manège. Toute une règlementation existe autour de la mise en service des manèges.
Si le risque zéro n’existe pas, des contrôles strictes sont menées régulièrement ;
Le contrôle doit être fait une fois par an pour les manèges à sensations comme les montagnes russes et tous les trois ans pour les autres manèges. Et ceci par un organisme agréé par le ministere de l’Intèrieur et les résulats doivent être affiché en public. Comme le souligne la préfecture : les attractions "doivent faire l’objet d’un contrôle technique initial avant leur mise en service, quand elles sont neuves, portant sur leur fonctionnement et sur leur aptitude à assurer la sécurité du public. Elles doivent ensuite faire l’objet de contrôles périodiques. Ces contrôles sont à la charge des exploitants. Ils doivent être effectués par des organismes agréés par l’État, dont la liste figure sur le site du ministère de l’Intérieur."
A chaque installation dans une nouvelle ville , les forains doivent présenter leur attestation de contrôle à la mairie ; chose faite selon la municipalité de Saint-Pierre.
"Lors de l’installation d’un manège sur le territoire d’une commune, l’exploitant doit présenter au maire le dernier rapport de contrôle technique ou le rapport de vérification et, le cas échéant, le rapport de contre-visite en cours de validité. L’exploitant doit également présenter une attestation de bon montage et, si le matériel a fait l’objet d’un nouveau contrôle après la demande d’installation, le ou les rapports de vérification. En fonction de tous ces documents, le maire peut interdire l’exploitation du matériel", ajoute la préfecture.
Concernant l’incident survenue à la Ravine Blanche, " le sous-préfet a par ailleurs réuni, le 8 mars 2023 à son initiative, l’ensemble des parties prenantes (organisateur, association de secours à personne, société de gardiennage, mairie, SDIS, police nationale) afin de s’assurer, notamment, de l’absence d’obstacle à la mise en œuvre des dispositifs de sécurité et de secours. Au cours de cette réunion de coordination, l’organisateur a confirmé que les attractions disposaient toutes des attestations de conformité délivrées par un organisme de contrôle agréé et s ’est engagé à fournir à la mairie les attestations de bon montage des installations, ainsi que tous les autres documents requis lors de la visite de la commission de sécurité et d’accessibilité sollicitée par le maire auprès de la sous-préfecture", précise la préfecture dans un communiqué.
"Celle-ci s’est tenue le vendredi 10 mars. Après s’être assurée sur pièces et sur place du respect par l’organisateur des règles de sécurité contre les risques d’incendie et de mouvements de foule, la commission a rendu un avis favorable à l’ouverture de cette manifestation", conclut la préfecture