Plusieurs associations se sont réunies ce mercredi pour discuter des différentes alternatives à l’incarcération. A la Réunion, 87 personnes dont six femmes portent un bracelet électronique.
Secours catholique, Ligue des Droits de l'homme, aumôneries catholique et musulmane : les représentants d'une dizaine d'associations et du service pénitentiaire d'insertion et de probation (SPIP) se sont rassemblés ce mercredi dans le cadre des 19èmes journées des prisons locales.
Lors de cette rencontre, les différents acteurs ont échangé leurs visions et discuté des alternatives qui sont actuellement proposées pour limiter l'incarcération des personnes.
Le bracelet électronique fait partie de ces dispositifs mis en place pour réduire la surpopulation carcérale et assurer une meilleure réinsertion des personnes condamnées. 87 personnes - dont six femmes - sous le coup de courtes peines de prison en portent à la Réunion.
Depuis plusieurs années, le SPIP (Service Pénitentiaire d'Insertion et de Probation) travaille à la mise en place de dispositifs pour éviter l'emprisonnement aux individus condamnés à de courtes peines.
En parallèle du placement sous surveillance électronique, d'autres alternatives à l'incarcération existent : le placement extérieur, le travail d'intérêt général, la libération conditionnelle, et les mesures de semi-liberté.