L’Assemblée nationale se penche sur un texte proposé par le gouvernement pour revoir le fonctionnement de l’admission des bacheliers à l’Université. D’autres points sont remis en question comme l’assurance étudiante.
Un projet de loi est actuellement en discussion au Parlement. Il vise notamment à réformer la plateforme d’admission post-bac pour les étudiants.
Ce texte prévoit que les lycéens proposent 10 voeux d’orientation non-hiérarchisés. Leurs souhaits seront alors étudiés par les établissements supérieurs. L’élève pourra cependant contester les propositions d’orientation. Mais alors, ce sera au Recteur de trancher.
"On n’entend pas plus de problèmes que ça par rapport au post-bac, donc changer complètement ce projet, il y a peut-être d’autres choses à faire."
"Cela fait une nouvelle phase de sélection pour les orientations. C’est dommage pour les étudiants."
"Ce sera plus juste. Un élève qui a 10 ou 12 a autant de chances de réussir qu’un élève qui a 15 ou 17 au lycée."
Les syndicats et associations d’étudiants, le projet de loi ne met pas suffisamment en avant le processus d’orientation des lycéens dès la seconde.
"Malheureusement, si c’est le recteur qui prend la décision finale et qui décide d’envoyer les étudiants en métropole même s’il y a une compensation qui n’est pas encore écrite dans le projet de loi. L’étudiant ne pourra pas partir en métropole. On connaît la précarité dans l’île avec ses 56% de boursiers", rappelle Samantha Pothin, présidente de l’UNEF à La Réunion.
"La massification de l’obtention du Baccalauréat. 80% aujourd’hui d’une classe d’âge arrive à ce niveau et à l’Université. C’est très beau, mais si on a pas de financements pour que demain, on ait plus de places et plus de moyens pédagogiques proposés aux étudiants, on aura les mêmes difficultés", détaille David Lorion, sénateur Les Républicains.
Le projet de loi prévoit aussi la fin de l’assurance étudiante. Ils seront rattachés au régime général.