Depuis au moins deux semaines, plusieurs centaines de Réunionnais étaient bloqués à Madagascar, alors qu’ils désiraient se rendre à La Réunion. En cause, une panne d’un avion de la compagnie aérienne Air Madagascar. Si certains ont pu regagner l’île lundi dernier, d’autres ne sont arrivés que ce soir après un vol plusieurs fois retardé.
Un avion en panne technique, c’est un événement auquel tout passager peut être confronté. Mais quand il s’agit du seul Boeing d’une compagnie, l’incident prend une toute autre proportion.
C’est la fâcheuse situation dans laquelle se sont retrouvés les quelques 300 Réunionnais qui désiraient rallier Madagascar à La Réunion en embarquant dans l’avion de la compagnie aérienne Air Madagascar.
Après l’embarquement des passagers le jeudi 13 août, l’avion décolle normalement. Mais ce n’est qu’une fois dans les airs, entre Tananarive et La Réunion, que la situation bascule. Le commandant décide de procéder à un demi-tour au bout d’une cinquantaine de minutes. En cause, une panne technique.
Le lendemain, le Boeing quitte de nouveau le tarmac de la Grande Ile, mais pour des vols intérieurs. Après trois trajets, il est une nouvelle fois cloué au sol.
Le cauchemar pour les "naufragés" d’Air Madagascar ne fait que commencer, la compagnie aérienne ne communiquant pas sur une date de retour.
Le problème technique du Boeing 737 n’étant toujours pas réglé, Air Madagascar finit par se tourner vers la compagnie Air Austral pour ramener les voyageurs réunionnais toujours coincés à Tananarive.
La galère n’était pas finie, puisque les vols d’Air Austral étaient pleins en raison de la période de vacances scolaires.
300 d’entre eux ont pu retrouver La Réunion lundi soir. Mais certains étaient encore bloqués sur la Grande Ile.
Hier soir, après un vol plusieurs fois retardé, d’autres "naufragés" (entre 150 et 300 selon les Réunionnais à bord de l’avion) ont pu regagner l’île en atterrissant à l’aéroport Roland Garros, au terme d’une attente de près d’une semaine.
Pour l’heure, il n’est pas encore certain que l’ensemble des "naufragés" aient pu arriver à bon port.