Depuis le début du mois, les cyclistes ne peuvent plus circuler avec un casque audio ou une oreillette.
Cela fait partie des nouvelles mesures de sécurité routière. Les forces de l’ordre doivent maintenant verbaliser les cyclistes qui évoluent avec sur la tête des casques audio ou encore des oreillettes.
Pris sur le fait par un policier, l’amende est de 135 euros.
Les cyclistes n’acceptent pas tous facilement cette nouvelle mesure. "Moi, je mets un seul écouteur ! Ça fait 30 ans que je n’ai jamais percuté personne. C’est plutôt les autres qui me percutent !" lance un adepte du vélo.
Un autre déclare : "Il faut juste faire attention, pas mettre le son trop fort, rester vigilant." Le cycliste explique pourquoi il souhaite continuer à rouler avec sa musique dans les oreilles : "ça me permet de rester dans ma bulle, je réfléchis, je ne pense à rien, ça me motive."
Certains cyclistes sont eux conscients de l’utilité de pouvoir écouter et entendre son environnement à vélo. "C’est un peu dangereux parce qu’on ne sait pas ce qu’il ce passe derrière s’il y a des motos ou des voitures. Donc, on est concentré sur la musique et pas ce qu’il y a autour de nous", rappelle un amoureux du vélo.
Le président du comité départemental de la prévention routière, Daniel Thirel explique cette nouvelle mesure : "À partir du moment où vous n’avez pas tous vos moyens physiques pour pouvoir vous déplacer et gérer votre déplacement en toute sécurité aussi bien pour vous que pour les autres, vous représentez un danger."
Le ministre de l’Intérieur précise que cette mesure vise à enrayer l’augmentation des accidents mortels impliquant des cyclistes en France depuis le début de l’année.
À La Réunion, depuis le mois de janvier, deux cyclistes ont perdu la vie sur les routes réunionnaises.