Aujourd’hui optionnel, l’enseignement des langues anciennes est amené à disparaître en 2016. Mais pour certains Réunionnais, l’apprentissage des langues mortes apporte une richesse culturelle qu’il serait dommage de supprimer.
José a longtemps travaillé en Grèce. Il pense qu’il faudrait conserver l’enseignement à l’école ces langues anciennes.
"Je trouve que la langue grecque autrefois c’était important, jusqu’à maintenant. Dans le passé par exemple, avec tous les philosophes, du côté de la médecine également avec Hippocrate".
José n’est pas le seul à défendre ces langues anciennes. Certains collégiens dans l’île font encore le choix d’étudier le latin de nos jours.
"Je trouve que c’est intéressant de connaître un peu cette langue qui est à l’origine du français, et même pour la culture". "Déjà pour mes études, car plus tard, j’aimerai faire des études de droit. Et on m’a dit que dans la culture latine, ils faisaient beaucoup de droit".
Des parents ont eu la chance d’apprendre le latin à l’école. Il serait dommage de supprimer cet enseignement selon eux, même s’il s’agit aujourd’hui d’une langue morte. En effet, la langue parlée par les Grecs de nos jours n’est plus la même.
"Le latin, je trouvais que c’était bien par rapport à la langue française. Je sais que ma fille qui est en sixième elle n’aura pas la chance, tant pis, de connaître cette langue-là. Après ce n’est pas une langue que l’on utilise tous les jours".
Ce vendredi en tout cas, personne qui ne s’intéresse au latin, ou au grec, à la médiathèque de Saint-Paul.