Jean-Luc Arassus, président de la Fédération française de Surf, évoque l’avenir du surf à La Réunion et les dispositifs de sécurisation.
Le président de la Fédération française de Surf, Jean-Luc Arassus, s’exprime sur le plateau du Journal Télévisé d’Antenne Réunion.
"Je suis là pour apporter tout le soutien à la famille d’Elio", affirme-t-il.
Le président de la FFS évoque l’avenir du surf : "J’ai été très rassuré par le discours du préfet. On n’envisage pas de supprimer le surf à La Réunion. C’est un vrai produit d’appel économique. La Réunion, ce sont des vagues de renommée mondiale. Il est temps de mettre en place de manière rapide les champs expérimentaux."
"Je crois qu’on a réuni un certain nombre de dispositifs complémentaires pour pouvoir diminuer le risque. Ce qui est inacceptable, c’est l’interdiction massive. Il faut absolument que les enfants reviennent dans l’eau pour une action pédagogique."
"Il faut qu’ils soient patients. Il faut respecter les consignes, la réglementation. En allant dans l’eau, on a une approche pédagogique, les enfants pourront réapprendre les bons indices", lance-t-il, "je rappelle qu’entre 2012 et 2013, vigie requins était en place, il n’y a pas eu d’incident et les enfants sont partis dans l’eau."
Il évoque des solutions : "Il faut remettre l’accent sur un effort de pêche supplémentaire. Le nombre et la taille des requins a augmenté."
Un autre point est abordé : "Les vigies requins, maintenant renforcées - on a eu un apport technologique pour diminuer l’erreur humaine - doivent être mises en place le plus rapidement possible."
Jean-Luc Arassus, président de la Fédération française de surf, est à La Réunion quelques jours après la mort du jeune Elio, un espoir réunionnais de ce sport. L’adolescent de 13 ans a été mortellement happé par un requin.
La crise requin frappe La Réunion depuis 2011. 7 attaques de squales ont été mortelles en 4 ans.