Après un premier mouvement de grogne en début de mois, la dizaine d’employées de Dijoux Fruits et légumes à Saint-Pierre repart en grève réclamant l’application de la convention collective.
Les employées de Dijoux fruits et légumes 24h/24 reprennent leur mouvement social. Les 9 salariées qui avaient exprimé leur mécontentement déjà en début de mois ont remis le piquet de grève en place.
Elles réclament l’application de la convention collective nationale, l’arrêt des pressions et demandent à être respectées.
Au terme du dernier mouvement de grogne, un protocole d’accord avait été signé. Mais maintenant, les employées estiment qu’il n’est pas respecté.
L’avocat du propriétaire du commerce affirme lui ne pas comprendre cette nouvelle fronde, avançant que le protocole entre en application au 1er mars.
Pourtant, seulement 14 jours après la signature d’un protocole de fin de conflit, elles sont 9 salariées sur 11 à cesser à nouveau le travail. Les employées en colère affirment que la situation s’est détériorée depuis le début du mois.
Les 9 femmes sont soutenues par l’UR 974 qui s’indigne de voir que les pressions denoncées par les employées se poursuivent. Le commerce tourne donc a nouveau au ralenti, et ce pour une durée indéterminée.
Les employées ont démarré leur mouvement après qu’une salariée ait été conviée à un l’entretien préalable à un licenciement. L’avocat du gérant lui déclare que cette rencontre ne signifie pas qu’une personne devra quitter l’entreprise mais qu’il fait suite à des insultes. Et plusieurs arrêts de travail sont aussi enregistrés depuis la fin de semaine dernière.
Les manifestantes se déclarent déterminées à continuer leur mouvement jusqu’à obtenir gain de cause. La direction, elle, assure qu’elle fera tourner l’entreprise avec les moyens humains restants.