L’Eglise paroissiale de Sainte-Marie, la chapelle de la Salette à Sainte-Marie, l’ancienne gare de Saint-Pierre, l’ancien marché de Saint-Paul et le Théâtre de
plein air de Saint-Gilles-les-Bains ont été classés monuments historiques.
Lors de la Commission régionale du patrimoine et des sites (CRPS) qui s’est réunie hier, le préfet de la Réunion Michel Lalande décidé l’inscription de 5 nouveaux bâtiments de la Réunion au titre des monuments historiques. Cette commission qui réunit des personnalités qualifiées dans le domaine de l’architecture, de l’urbanisme, du paysage, du patrimoine et de l’archéologie ont décidé de protéger 5 nouveaux bâtiments.
L’Eglise paroissiale de Sainte-Marie, la chapelle de la Salette à Sainte-Marie, l’ancienne gare de Saint-Pierre, l’ancien marché de Saint-Paul et le Théâtre de plein air à Saint-Gilles-les-Bains sont désormais protégés historiquement. Le théâtre de Saint-Gilles a été proposé au label Patrimoine du XX ème siècle.
La préfecture rappelle que "les procédures de protection interviennent sur les immeubles ou parties d’immeubles, objets, vestiges archéologiques et terrains renfermant de tels vestiges." Deux niveaux de protection existent : l’inscription au titre des monuments historiques, lorsque le monument présente un intérêt suffisant pour en justifier la préservation, et le classement, pour les immeubles ou parties
d’immeubles dont la conservation présente un intérêt public.
Qui peut faire la demande de protection ? Le propriétaire, l’affectataire, un tiers intéressé (collectivité locale, association, particulier…), mais aussi le préfet de région, l’administration centrale ou déconcentrée du ministère chargé de la culture.
Ensuite, après examen de la demande par la commission, l’inscription au titre des monuments historiques est prononcée par arrêté du préfet de région et notifiée par lui au propriétaire, au maire de la commune où est situé l’édifice, à l’affectataire, et éventuellement à l’occupant.
La Préfecture détaille les avantages de l’inscription au patrimoine historique. "Concernant les éventuels travaux d’entretien ou de restauration, le propriétaire d’un édifice inscrit peut, sans préjudice d’une éventuelle aide financière de l’État, faire appel à l’architecte de son choix, ce dernier toutefois devant être compétent en matière de réhabilitation de bâti ancien. Les travaux d’entretien, de réparation et de restauration peuvent bénéficier d’une aide financière de l’État et du concours technique du service du patrimoine, de l’architecture et de l’urbanisme de la direction des affaires culturelles – océan Indien. En outre, les propriétaires qui supportent les charges financières qu’impliquent la conservation des monuments peuvent obtenir des avantages fiscaux. "