Selon l’INSEE, 35 000 logements seraient vacants à La Réunion

Vide, abandonné ou vétuste. Peu importe la raison, de nombreux logements sont vacants. Un constat qui accentue la problématique de l’accès au logement. Selon les derniers chiffres de l’Insee, 35 000 logements seraient concernés.

Sur l’île, la population s’agrandit et la demande ne cesse de s’accroître. Conséquences, les Réunionnais ont de plus en plus de mal à accéder au logement. Parmi les solutions proposées se trouve la réhabilitation des logements vacants.

Selon l’INSEE à La Réunion, 35 000 habitations seraient concernées. Parmi les zones les plus touchées, les Hauts arrivent en tête de liste avec 14% à Salazie et 15% à Cilaos.

Concernant la durée de ces logements non occupés, 11 000 sur 35 000 sont vides depuis plus de 2 ans.

Face à ce constat, une question s’impose. Pourquoi ces biens ne sont pas remis sur le marché. "Les propriétaires ne sont pas forcément à pointer du doigt comme les vilains canards qui ne veulent pas remettre leur bien sur le marché. La plupart des situations concernent des logements en mauvais état qui ont besoin de travaux" explique Mélodie Lherminez, chargée d’étude à l’agence départementale d’information sur le logement (ADIL).

Une autre situation existe, celle d’inoccupation volontaire. Ce cas de figure présente une mauvaise expérience locative, soit le locataire est parti avec des loyers impayés, soit ils ne s’entendaient pas, soit il a dégradé le logement et qu’il n’a pas les moyens de réaliser des rénovations.

Pourtant les propriétaires peuvent être accompagnés dans leurs démarches. "On peut les aider à la relocation. Aujourd’hui on mobiliser les propriétaires privés et les encourager. Si ces logements ont besoin d’être rénovés, il y a plusieurs aides possibles venant de différents organismes" indique Erick Fontaine, administrateur de la confédération nationale du logement.