Trois personnes présentes sur le bateau de migrants arrivé samedi à Sainte-Rose sont auditionnées par les policiers.
Trois des 123 migrants arrivés sur un bateau à Sainte-Rose samedi matin ont été interpellées. Les 3 hommes ont été placés en garde à vue au commissariat Malarctic pour deux d’entre eux et dans les locaux de la Police aux Frontières pour le troisième.
Ils sont soupçonnés d’avoir participé à un trafic d’êtres humains.
Ce sont 123 migrants qui se trouvaient sur un chalutier et qui ont tenté d’accoster au port de Sainte-Rose.
Selon nos informations, les migrants ont tenté de se rendre en Australie mais n’ont pas été accueillis. Ils ont alors mis le cap sur La Réunion.
Antenne Réunion vous annonçait dès vendredi soir l’arrivée prochaine d’un nouveau bateau de migrants. L’information était parvenue aux autorités suite à une photo aérienne.
Le bateau est arrivé samedi matin. Il a tenté d’accoster au port de Sainte-Rose ce samedi aux alentours de 11 heures. Il transporte des migrants Sri-Lankais. Les forces de l’ordre étaient sur place.
Le bateau a rencontré des problèmes alors qu’il s’approchait du port de Sainte-Rose. Il aurait percuté un des tétrapodes à l’entrée du chenal.
La brigade nautique de la gendarmerie ainsi qu’une vedette de la Société nationale des sauveteurs en mer (SNSM) ont été dépêchés sur place.
L’état du bateau a été évalué et le navire ne pouvait pas être remorqué jusqu’au Port Ouest.
Les passagers ont été débarqués au port de Sainte-Rose. L’Agence régionale de Santé a organisé avec Médecins du Monde le contrôle sanitaire.
Ils sont ensuite été acheminés par bus dans les zones d’attente dont l’une se trouve à l’aéroport et l’autre dans un gymnase à Sainte-Marie.
Ils étaient 123 dont 13 enfants à bord du bateau. Il ne s’agirait pas que de migrants venus du Sri Lanka mais aussi d’autres pays asiatiques.
Le maire de Sainte-Rose s’est exprimé : "Nous avons le devoir d’humanité, de solidarité, d’accueil. Ensuite, lorsque ce moment dificile à vivre sera passé, faisons confiance à nos autorités, à notre beau pays pour gérer cela en toute responsabilité, en toute humanité, avec les lois de notre beau pays !"
