Depuis le début de la crise sur le littoral Ouest, 10 000 poissons ont été retrouvés morts. De nouvelles analyses ont été réalisées ce vendredi. Les résultats seront connus demain.
L’hécatombe se poursuit sur le littoral Ouest de La Réunion. Depuis le début de la crise et la découverte des premiers poissons morts, le 26 février dernier, 10 000 spécimens ont été retrouvés.
Des analyses sont réalisées par L’ARS (Agence régionale de santé) deux fois par mois sur l’ensemble des eaux de baignade réunionnaises. Les derniers résultats n’avaient révélé aucune pollution de l’eau. Pourtant les poissons continuent à s’échouer sur les plages saint-gilloises. La zone s’étend même du Cap Lahoussaye à Saint-Leu.
Au 18 mars, plus d’un millier de poissons morts avaient été découverts. La cause de cette mortalité n’a toujours pas été déterminée. De nouvelles analyses ont été réalisées vendredi 28 mars. Les résultats seront communiquées demain.
Une réunion s’est par ailleurs tenue ce matin entre les services de l’Etat, la mairie et l’Agence régionale de santé. Plusieurs pistes avaient été évoquées pour expliquer cette mortalité brutale et massive. Notamment celle de la température élevée de l’eau qui aurait pu conduire à l’asphyxie des poissons. Thèse peu probable compte tenu de la découverte de spécimens morts au large également.
Si le phénomène a touché principalement des petits poissons, des espèces plus imposantes ont également été impactées.
Du côté des plagistes, on ne tombe pas dans la psychose. Les baigneurs se mettent à l’eau. Aucun risque sanitaire n’est pour le moment avéré. Il est toutefois toujours recommandé de ne pas consommer ces poissons morts et d’éviter de les toucher. La préfecture conseille par ailleurs, de cuire plus longuement les poissons vivants pêchés le long des côtes réunionnaises.
Un rouget mort retrouvé par un riverain qui fera l’impasse sur son carri poisson.