A l’occasion de la Journée Nationale de lutte contre l’hypertension artérielle, le 13 décembre 2011, le Comité Français de Lutte contre l’Hypertension Artérielle (CFLHTA) lance sa nouvelle campagne : « Femmes et hypertension artérielle : une liaison à risque ».
Selon une étude de Kantar Health réalisée à l’occasion de cette Journée Nationale de lutte contre l’hypertension artérielle, 22% des Françaises (6 millions de personnes) seraient touchées par cette maladie. Un problème de santé qui « se féminise » et concerne de plus en plus les jeunes. Selon les études, cela peut s’expliquer par le fait qu’elles ont un tout autre mode de vie, adoptant de nouveaux modes de comportements : sédentarité, stress, travail, tabagisme…
Aussi l’objectif de cette nouvelle campagne est de sensibiliser et d’informer les femmes, toutes générations confondues, sur ce problème de santé qui se féminise de plus en plus. Trois thèmes principaux sont abordés : hypertension et contraception, hypertension et grossesse et enfin hypertension et ménopause. Pourquoi ces thèmes ? Tout simplement parce que l’hypertension artérielle survient (ou diagnostiquée), dans la plupart des cas lors de ces étapes clefs de la vie d’une femme.
Les spécialistes estiment ainsi qu’il est nécessaire de mesurer la pression artérielle chez toutes les femmes avant de leur prescrire une pilule contraceptive. Les hormones contenues dans les pilules contraceptives peuvent stimuler le mécanisme de régulation de la pression artérielle et peuvent ainsi provoquer une élévation de cette pression.
De même, lors de la grossesse, une surveillance de la tension s’impose également. Notamment lorsque la future mère est en surpoids ou relativement âgée. Il est à rappeler que l’hypertension de la femme enceinte est dangereuse pour la future maman comme pour son enfant.
Le risque d’hypertension augmente également avec l’âge, particulièrement après la ménopause. Cette période favorise les risques, 1 femme sur 4 âgée entre 50 et 60 ans, et 1 femme sur 2 à partir de 60 ans en souffrent. Cela s’explique par le fait que la femme n’est plus protégée par ses hormones sexuelles.
Cette campagne d’information conseille ainsi les femmes à réaliser des dépistages répétitifs de leur tension dès la ménopause et même avant pour prévenir tout risque d’accidents cardio-vasculaires cérébraux, d’infarctus, d’insuffisance cardiaque ou encore de démence.
L’hypertension dont l’origine n’est pas détectable est une pathologie qui doit être traitée à temps. Outre les médicaments, la relaxation, une alimentation adéquate et le sport peuvent aider à faire baisser la tension.Beaucoup de personnes sont hypertendues. Certaines personnes le savent et d’autres non. Aussi, pour préserver votre capital-santé, il faut mesurer la pression artérielle au moins une fois par an.