La Réunion dispose actuellement de 11 000 vaccins contre le virus de la grippe A (H1N1), chacun fournissant dix doses. A 11h00 ce matin, les professionnels de la santé sur le département ont été les premiers à se faire inoculer ce vaccin. Pour l’heure, seuls quatre responsables ont accepté de se faire piquer dont le directeur du CHR (Centre Hospitalier Réunionnais), Patrick Gras.
C’est dans les locaux de la Médecine du travail que les responsables de la santé publique se sont fait vacciner contre le virus de la grippe A (H1N1), ce matin.
Comme pour faire taire les mauvaises langues ou tout simplement rassurer la population, le personnel hospitalier dit "prioritaire" suit donc la campagne de vaccination contre la grippe A.
Ce matin, le directeur du CHR - Patrick Gras -, le chef des Urgences du Centre hospitalier de Bellepierre - Arnaud Bourbet - et la direction des Ressources Humaines (RH) se sont fait inoculer ce vaccin.
Mais sur un total de 3500 professionnels de la santé à la Réunion, seuls "50 ont confirmé leur volonté de se faire vacciner contre le virus H1N1". A noter : "150 personnes vivent de se faire vacciner pour le virus de la grippe saisonnière", ils doivent attendre pour le vaccin contre la grippe A.
Le scepticisme du personnel médical se vérifie aux alentours du CHR puisque sur sept personnes interrogées, seule l’une d’entre elle est volontaire pour cette vaccination. Pour les autres, le flou demeure.
Pour plus de précision, les "bons de vaccination" seront renvoyés au ministère de la Santé chaque semaine afin de suivre chaque personne vaccinée et de connaître ainsi, les éventuels effets secondaires.
A l’heure actuelle, deux injections sont nécessaires pour le vaccin contre le virus H1N1 mais l’une d’elles peut être supprimée.
Les responsables de la santé publique misent sur la notion de protection collective pour combattre les réticences. Enfin, des Réunionnais atteints de certaines pathologies ne pourront pas se faire vacciner.