L’ARS recense 1061 cas et 6 nouveaux décès sur la période du 12 au 18 juin 2021. Parmi les nouveaux cas, seuls 3 sont importés. Les chiffres de la semaine précédente montrent une diminution du nombre de cas avec un taux d’incidence hebdomadaire qui se situe désormais à 124.3/100 000. Le taux de positivité est également en baisse, demeurant donc en-dessous du seuil de vigilance.
Les autorités locales dressent ce jour un nouveau bilan épidémiologique. Sur une semaine 1061 nouveaux cas sont recensés, parmi lesquels 1057 sont autochtones. Ce sont 71 patients qui sont hospitalisés en unité covid, dont 32 en réanimation. Ce sont par ailleurs 47 foyers de contamination qui sont actifs à ce jour. Depuis l’apparition du premier cas le 11 mars 2020, ont recense 29 502 cas sur le territoire. Le taux d’incidence s’élève aujourd’hui à 124,3.
Du 12 juin au 18 juin, 1 061 cas ont été recensés en 7 jours, avec un taux de positivité en légère baisse à 3,8% en dessous du seuil de vigilance et encore inférieur à celui de la semaine dernière (4,2% la semaine dernière), un taux d’incidence hebdomadaire en baisse à 124.3/100 000 habitants, et un nombre de dépistage en légère diminution.
Parmi les 1 061 cas :
• 1 057 cas sont classés autochtones,
• 3 cas sont classés importés,
• 1 cas est classé autochtone secondaire.
920 tests positifs ont été criblés pour identifier une souche de variante. Sur ces 920 tests, on comptabilise 739 cas positifs présentant une des mutations spécifiques sous surveillance, soit une proportion de 80%, en légère augmentation par rapport à la semaine précédente (78%).
Le virus circule toujours à un rythme soutenu et la part des variantes reste très importante à La Réunion
La stratégie de criblage des tests positifs à la recherche des trois variantes préoccupantes sur le territoire (britannique, sud-africaine et brésilienne) est progressivement remplacée par une nouvelle stratégie de criblage, pour rechercher des mutations spécifiques du virus ayant un impact sur la transmission ou la réponse immunitaire.
Aussi, d’ici fin juin, les laboratoires seront en mesure de procéder au criblage de l’ensemble des tests positifs pour détecter le variant Delta (d’origine indienne) tout en continuant à identifier les mutations d’origine sud-africaine ou brésilienne.