Antenne Reunion
Les auto-tests, déjà vendus en France depuis lundi 12 avril, devraient arriver prochainement à La Réunion. Ces tests antigéniques, facile d’utilisation, permettront à tout un chacun de se dépister soi-même.
Les autotests pour dépister le Covid-19, déjà disponibles en métropole, le seront bientôt dans les pharmacies de La Réunion.
Mais pour l’heure, comme l’annoncent les laboratoires Boiron Réunion et l’ARS OI, aucune date n’a été arrêtée.
Contactés, les laboratoires Boiron Réunion sont en attente des résultats d’homologation. "Ce sont ces résultats qui vont déterminer les dates possible pour les distribuer."
Les laboratoires espèrent que ces tests seront disponibles avant la fin du mois à La Réunion. "On met tout en œuvre pour les avoir le plus tôt possible."
L’auto-test, validé par la Haute Autorité de Santé (HAS), fonctionne sur une méthode de prélèvement nasal.
Le but, introduire un écouvillon dans les narines sur trois à quatre centimètres et le faire tourner cinq fois sur lui-même avant de le retirer.
Le coton-tige doit ensuite être plongé dans un liquide réactif. Dans les 30 minutes, le résultat apparaîtra (une bandelette colorée en cas de détection du Sars-CoV-2.
Ce test sera disponible en pharmacie pour les personnes dès l’âge de 15 ans et asymptomatiques. Le prix a été fixé à 6 euros l’unité.
Un procédé presque similaire que le test PCR, qui permettra certainement aux personnes frileuses des tests faits par les professionnels de santé, de se dépister.
La question qui se pose maintenant, c’est le suivi de ces personnes. "C’est à la responsabilité de chacun de faire un test PCR et de se déclarer si le test est positif", souligne le laboratoire.
La Haute Autorité de santé (HAS) a donné son feu vert au déploiement de ces autotests, mais dans son avis publié le 16 mars, elle précise que tout autotest positif doit ensuite faire l’objet d’une confirmation par test RT-PCR. "On pourra se tester chez soi et, en cas de résultat positif, il faudra confirmer celui-ci par PCR. Non seulement pour vérifier s’il y a un variant, mais aussi pour conserver un outil de suivi", confirme Olivier Véran.
