Fièvre, nez qui coule, migraines, les maladies d’hiver s’installent petit à petit. Le pic épidémiologique de ces pathologies est prévu pour la fin du mois de juillet.
Des cas nombreux observés dans les cabinets médicaux de malades présentant des symptômes grippaux, fièvre, rhume, maux de tête.
Même si l’on est encore loin d’une épidémie, les patients se multiplient. Comme Gopal, des enfants sont épuisés par la maladie. Asthmatique, l’hiver austral rend le jeune garçon plus fragile. En plus de la fière et de la fatigue, des vomissements viennent le paralyser un peu plus. Sa mère explique ses symptômes par le froid qui s’est installé dans les Hauteurs de l’île.
D’autres attendent aussi d’être auscultés pour des raisons similaires. Même les plus grands sont touchés, la bronchite fait aussi partie des pathologies observées.
Les médecins, eux, se veulent rassurants. En effet, avec le début des vacances, il y aura moins de contacts, donc moins de transmissions de la maladie.
"Il y a une recrudescence des cas de symptômes grippaux ou pseudo-grippaux, de par l’apparition de l’hiver austral donc les sujets ont tendance à arriver plus souvent au cabinet parce qu’ils ont la fièvre, parce qu’ils toussent, parce qu’ils ont le nez qui coule. Ce n’est pas une réelle inquiétude", affirme Gilles Stasica, médecin généraliste.
Selon l’agence régionale de la santé, il n’y a pas d’épidémie en cours. L’instance rappelle toutefois que la grippe a déjà tué 6 personnes. "Nous sommes dans une situation où la maladie qui pose le plus grand problème est celui de la grippe. Il y a un pic à prévoir qui généralement va se décaler de fait et qui sera probablement aux alentours de la fin juillet et du début du mois d’août", explique un responsable du François Chieze, directeur de la veille et la sécurité sanitaire à l’Agence régionale de la santé.
Se laver les mains régulièrement où se faire vacciner restent les meilleurs moyens de prévention.