Le 25 mai, un homme ne supportant pas la séparation avec sa femme avait eu un geste de désespoir, en mettant le feu à sa maison de Saint-André. Jugé en comparution immédiate, le procès a été une seconde fois renvoyé, ce 25 juin. Il devrait se tenir le 7 juillet prochain.
Lors de son procès en comparution immédaite, le 28 mai dernier, le prévenu tenait des propos incohérents. Le père de famille affirmait être en danger de mort. "J’ai échappé à quatre tentatives d’assassinat. Je demande qu’une enquête judiciaire soit ouverte", déclarait-il, à la barre du tribunal.
À l’habituelle question du juge pour savoir, s’il acceptait d’être jugé immédiatement, il avait répondu par l’affirmative. Une réponse qui avait même surpris son avocat Me Rémi Boniface. La robe noire avait tapé du poing sur la table.
En entendant ses déclarations, la présidente avait renvoyé le procès à ce jour, le 25 juin 2021. L’incendiaire présumé devait être vu par un psychiatre. Aujourd’hui, le père de famille a affirmé "aller bien".
Pour rappel, ne supportant pas la séparation, il avait mis le feu à sa maison à Saint-André. Son fils, à l’intérieur au moment des faits, avait aperçu son père avec un jerrican. Le bruit d’une allumette l’avait alerté, le forçant à prendre la fuite.
Le procès a, à nouveau, été renvoyé. Le tribunal cherche à savoir si le prévenu est responsable ou non pénalement. Le psychiatre doit se prononcer sur une éventuelle abolition du discernement, qui se définit par le fait d’être atteint, "au moment des faits, d’un trouble psychique ou neuropsychique ayant aboli son discernement ou le contrôle de ses actes".
L’audience est prévue au 7 juillet prochain. En attendant, l’incendaire présumé qui encourt 10 ans de prison, est maintenu en détention provisoire.