Dans le cadre de l’université d’été, Yann de Prince, président du Medef Réunion et directeur général de l’entreprise Moebius, a rencontré la présidente du Medef Laurence Parisot. Au coeur des discussions : la défense des intérêts des entreprises ultra-marines notamment après l’annonce d’un nouveau coup de rabot sur les niches fiscales.
Auprès de la présidente du Medef Laurence Parisot, l’objectif affiché de Yann de Prince était de faire valoir la nécessité de défendre les entreprises ultra-marines sur lesquelles "pèsent de lourdes menaces" estime le président du Medef Réunion, avec le nouveau coup de rabot sur les niches fiscales mené par le gouvernement.
En effet, les entreprises installées en Outre-Mer bénéficient de certains avantages fiscaux. Un rapport de l’inspection générale des Finances a récemment réévalué le coût de l’ensemble des dispositions fiscales d’Outre-Mer à 5,5 milliards .
Auprès de Laurence Parisot, Yann de Prince a "réaffirmé la nécessité de concourir au plan global d’austérité" mais a souligné que les annonces relatives au plan de rigueur telles que présentées en l’état "laisseraient "présager d’une double peine" les entreprises réunionnaises, concernées à la fois par les mesures mises en place sur le plan national et par des coupes budgétaires sur les dispositifs spécifiques à l’Outre-Mer. Qualifiant ses dispositions particulières à l’Outre-mer de "socles indispensables au développement des entreprises", Yann de Prince a affirmé avoir reçu le soutien "plein et entier" de la présidente du Medef.
Laurence Parisot s’est exprimée en faveur de la préservation des dispositifs ultra-marins. Elle s’est également engagée à appuyer les démarches du Medef Réunion allant dans ce sens, envers le gouvernement et les parlementaires.