Les politiques qui veulent se lancer dans la course à la députation pour la législative partielle de la 7e circonscription.
Ceux qui veulent déposer leur candidature pour l’élection législative partielle de la 7e circonscription doivent le faire à partir de ce lundi. Ils ont jusqu’au vendredi 31 août pour se faire connaître.
Toutes les déclarations de candidature seront déposées à la préfecture personnellement par le candidat ou son suppléant.
La campagne électorale sera ouverte le lundi 3 septembre à zéro heure et close le samedi 22 septembre 2018 à minuit pour le premier tour. Elle rouvrira du lundi 24 septembre à zéro heure au samedi 29 septembre 2018 à minuit pour le second tour.
Les citoyens des communes de Saint-Leu, Trois-Bassins, Les Avirons et L’Etang-Salé vont retourner aux urnes le 23 septembre pour le premier tour et le 30 pour le second.
Trois candidatures ont été enregistrées ce lundi pour l’élection législative partielle dans la 7e circonscritpion : celle de Gilles Leperlier mais aussi Aurélien Centon et Emmanuel Séraphin.
C’est la conséquence de le retrait du mandat de député à Thierry Robert.
Le Conseil constitutionnel a en effet signifié à l’élu sa démission d’office et mais aussi son inéligibilité pour trois ans. Cela fait suite à la saisine par la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATPV).
L’élection de Thierry Robert annulée
François Cafarelli, maître de conférences en Droit public, avait expliqué les conséquences pour la 7e circonscription : "Il n’y a pas de recours possible. Il n’y a pas la possibilité de contester la décision. Il ne peut plus exercer aucun mandat pendant 3 ans. Il est démissionnaire d’office du poste de député et doit déposer sa démission de conseiller municipal dans les meilleurs délais."
C’est sa situation fiscale qui est au coeur de la remise en question de son mandat. La Haute Autorité pour la Transparence de la Vie Publique (HATVP) a notamment mis en avant un oubli dans sa déclaration.
Thierry Robert était d’ailleurs le seul député sans attestation de conformité fiscale comme l’a annoncé, il y a quelques mois, le président de l’Assemblée nationale.
L’élu s’était ensuite expliqué et avait affirmé avoir remboursé ses dettes fiscales. Il avait cependant versé une partie après la date limite.