Le collectif de défense du domaine public rassemble ce dimanche des centaines de personnes sur la plage de l’Hermitage pour demander la fermeture des établissements sur le littoral.
L’Union des Réunionnais en colère se mobilise ce dimanche pour dénoncer les établissements qui sont installés sur la plage de l’Hermitage.
Les associations, collectifs et mouvements représentés demandent au préfet de La Réunion d’appliquer un arrêté de fermeture administrative contre les restaurants implantés en bord de plage.
Le collectif s’appuie notamment sur l’annonce faite par le ministre de l’agriculture et de l’alimentation, Stéphane Travert, le 23 janvier dernier à l’Assemblée nationale.
"Ce qui est fait sur la plage est pas légal. On demande une rectification de la loi", affirme un membre de l’Union des Réunionnais en colère
"On aimerait que le préfet vienne constater de lui-même et nous lui enverrons une motion pour appliquer les lois comme en métropole et qu’on dégage une bonne fois pour toutes ces restaurants du bord de mer", ajoute un autre membre du collectif.
Un avocat représente l’Union des Réunionnais en colère dans leur action en Justice. Des recours ont été déposés au tribunal. Une date d’audience est attendue. "Il y a deux recours, le premier tend à suspendre les effets des autorisations et le deuxième, on va essayer de chercher la nullité de ces autorisations afin que ces restaurants disparaissent du littoral Saint-Gillois", détaille Maître Alain Antoine.
"Je suis une citoyenne qui est très préoccupée par la destruction aujourd’hui de cet environnement qui est extrêmement important et notre patrimoine", déplore Nathialie Bassire, députée.
"Il faut protéger la terre réunionnaise et la loi doit être la même pour tout le monde. C’est pas normal qu’un petit Réunionnais dans la misère qui a volé un petit truc alors qu’il est dans le besoin est tout de suite menotté et envoyé au tribunal mais d’autres parce qu’ils appartiennent à une autre sphère ne sont pas inquiétés", dénonce Jean-Hugues Ratenon, député.