La discussion générale sur le projet de loi de finances rectificative 2014 s’est ouverte lundi au Sénat. Le député Thierry Robert est intervenu à la tribune. Il salue la volonté du gouvernement de resserrer les dépenses et souhaite une réforme adaptée de l’impôt sur les sociétés pour les PME.
Thierry Robert est intervenu au Sénat mardi 24 juin dans le cadre de l’ouverture de la discussion générale sur le projet de loi de finances rectificative 2014 (PLFR).
Le député a notamment souligné que le "collectif budgétaire était le symptôme d’une prise de conscience du réel par le gouvernement, après deux ans au pouvoir".
Si Thierry Robert estim que "le texte proposé ne comporte que peu de matière et doit être le prélude à un projet de loi de finances ambitieux pour l’année prochaine", le député-maire de Saint-Leu salue la volonté du gouvernement de "resserrer les dépenses".
Le député réunionnais juge également que "la réduction programmée des charges pour les entreprises va dans le bon sens". Il ajoute : "Soutenir les entreprises, c’est soutenir le poumon de notre vie économique, un poumon qu’on oublie souvent d’écouter mais jamais de solliciter."
Thierry Robert est par ailleurs revenu sur la situation des PME (Petites et moyennes entreprises). Il souhaite "une réforme adaptée de l’impôt sur les sociétés", à travers "un élargissement de son assiette, une baisse de son taux facial avec un taux plancher pour les grandes entreprises". Pour le député-maire, la suppression de la contribution sociale de solidarité des sociétés (C3S) "n’est pas suffisante".
Le député-maire préconise un "nettoyage des niches fiscales". Thierry Robert a indiqué son intention de proposer à la représentation nationale, un dispositif d’incitation à la formation des dirigeants des entreprises de moins de 10 salariés et ayant moins de 2 millions d’euros de chiffre d’affaire. Un dispositif qui prendrait la forme d’un crédit d’impôt pour la formation si elle était acceptée.
Le député s’est dit "attentif" aux choix qui découleront des annulations de crédit dans le cadre de la loi de finances rectificative. Il a notamment salué le faible impact sur les crédits de l’Outre-mer.