Vahid Salemi/AP/SIPA
Pour l’instant, il n’a pas encore été précisé si ces violences étaient liées aux manifestations qui ont lieu à travers le pays depuis le 16 septembre après la mort de la jeune Mahsa Amini, arrêtée par la police des mœurs pour une tenue inappropriée.
Des heurts ont provoqué la mort de dix-neuf personnes ce vendredi, dont un colonel des Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique iranienne. Au total, 20 blessés ont été également recensés, selon le gouverneur régional du Sistan-Baloutchistan, Hossein Khiabani. Les échanges de tirs ont eu lieu dans la province du Sistan-Baloutchistan (sud-est), a rapporté un média d’Etat, alors que l’Iran est secoué par un mouvement de contestation. Toutefois, les informations recueillies dans l’immédiat ne permettent pas de déterminer si ces violences étaient liées aux manifestations qui ont éclaté à travers le pays depuis le décès le 16 septembre de Mahsa Amini. Cette dernière a été arrêtée deux jours plus tôt par la police des mœurs à cause d’une tenue inappropriée.
D’après la télévision iranienne citée par BFMTV, "l’officier provincial en charge des renseignements du Corps des Gardiens de la Révolution islamique, le colonel Ali Moussavi, a également été tué". La province du Sistan-Balouchistan, une région déshéritée frontalière du Pakistan et de l’Afghanistan, est souvent le théâtre d’attentats ou d’accrochages entre forces de l’ordre et groupes armés. Plus tôt ce vendredi, les forces de sécurité avaient ouvert el feu en direction d’hommes armés ayant attaqué un commissariat à Zahedan, capitale provinciale, rapportent des médias d’Etat. "Plusieurs policiers et des passants ont été blessés dans les échanges de tirs", avait précisé la même source.
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