La façade de l’ambassade de France dans la capitale du Burkina Faso a été vandalisée. Les manifestants ont mis le feu devant le bâtiment diplomatique.
Au Burkina Faso, le chef de la junte et président de la Transition, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, a été renversé par un coup d’Etat mené par des militaires. Cependant, la confusion règne encore dans le pays. Les putschistes ont affirmé samedi que Paul-Henri Sandaogo Damiba se serait réfugié dans camp militaire français proche d’Ouagadougou. Il préparerait une "contre-offensive".
La France est accusée d’aider Paul-Henri Sandaogo Damiba. En colère, des manifestants ont alors pris pour cible son ambassade à Ouagadougou. La façade du bâtiment a été vandalisée. Des manifestants ont enfoncé les portes et cassé les vitres. Ils ont ensuite allumé du feu devant l’ambassade. Des détonations auraient été entendues, selon le média ISI Africa, mais l’information n’a pas été confirmée à ce stade.
Face à l’ampleur du mouvement, le ministère français des Affaires étrangères a réagi, niant formellement toute implication de la France dans les évènements en cours au Burkina Faso. "Le camp où se trouvent nos forces françaises n’a jamais accueilli Paul-Henri Sandaogo Damiba, pas davantage que notre ambassade", selon son communiqué relayé par Le Figaro.