Le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer, Gérald Darmanin, a annoncé début octobre, différents dispositifs face à la recrudescence des trafics de drogue et des violences en Martinique.
Lors de son déplacement en Martinique, Gérald Darmanin, s’est exprimé sur les violences et les trafics de drogue touchant fortement ce territoire. Il a ainsi annoncé plusieurs mesures pour faire face à tous ces fléaux.
Le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer a reconnu la recrudescence des trafics de stupéfiants et les trafics d’armes sur l’île, ainsi, il a demandé au préfet de publier un arrêté pour interdire la vente et la détention d’armes par des particuliers. "Zéro acceptation d’armes sur le territoire martiniquais", a-t-il insisté.
Dans le cadre de la lutte contre les trafics de drogue, des contrôles radar sont prévus pour 2025, mais "c’est encore trop loin". Ainsi, Gérald Darmanin a envisagé de rencontrer le ministre des Armées afin d’avancer la production de ces radars. "J’espère qu’ils arriveront à la fin de l’année 2023 ou début de 2024", a-t-il noté. En attendant ces matériels, il a indiqué la mise en place de caméras de vidéo de protection ainsi que l’utilisation de drones.
Outre ces mesures, le ministre a également évoqué la création de trois brigades de gendarmerie supplémentaires en Martinique. Selon ses dires, les élus choisiront l’emplacement de ces brigades. "Ce seront plus de 30 militaires qui vont arriver. Ils pourront arriver dès le printemps prochain si nous trouvons des endroits pour les accueillir", a-t-il souligné.
Pour avoir des informations, il a décidé de renforcer les services de la DGSI (Direction générale de la sécurité intérieure) et des renseignements territoriaux. Il a aussi indiqué un renforcement de la coopération avec l’armée permettant d’augmenter les moyens pour surveiller les côtes en Martinique, à Mayotte et aussi en Guyane.
Concernant la coopération avec Sainte-Lucie, Gérald Darmanin souhaite proposer la mise en place des patrouilles communes au gouvernement de cette île. Il compte également demander la venue d’un conseiller diplomatique à la préfecture de Martinique dans le cadre de la liaison avec Sainte-Lucie, mais aussi avec les autres pays.
Sources : Martinique la 1ère, Outremer 360°