La gendarmerie à Mayotte a démantelé un réseau de trafiquants de "chimique" dans lequel une métropolitaine serait impliquée.
Un réseau de trafic de chimique démantelé
Quatorze personnes ont été interpellées ce lundi 15 février pour trafic de "chimique" à Mayotte. Les forces de l’ordre les ont arrêtées après une opération coup de filet, sur commission rogatoire de la juge d’instruction Sylvie Roy.
Les malfaiteurs étaient censés être 15 au total, mais un dernier individu a réussi à s’échapper. Les trafiquants sont actuellement en garde à vue et ils devraient passer prochainement devant la Justice pour leur mise en examen ou leurs éventuels placements en détention provisoire. Pour l’heure, les investigations continuent sur cette affaire.
Une métropolitaine à la tête du réseau
Le réseau de trafic de chimique qui a été démantelé était très bien structuré. La substance était livrée par voie postale et personne ne se doutait du contenu. Dans cette organisation, une métropolitaine serait à la tête du trafic. D’après les renseignements fournis par la gendarmerie, cette dernière serait âgée d’une quarantaine d’années. Les autorités locales la surveillaient déjà de près depuis quelques mois. Elle était même placée sous écoute téléphonique.
La chimique, une substance dangereuse
Pour rappel, la "chimique" est une poudre blanche consommable qui est souvent associée au tabac. Elle provient de la Chine et son achat se fait généralement sur Internet. Le produit est considéré comme un stupéfiant, car il provoque des sensations extrêmes, comme un bien-être intense au point de renoncer à partager sa vie avec ses proches ou selon la personne, des réactions violentes et incontrôlables.
Le procureur de la République Joel Garrigue est convaincu pour sa part que la hausse de violences à Mayotte est intimement liée à l’apparition de cette substance.
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