Schneyder Mendoza/SIPA
Le virus Zika continue de se propager de "de manière explosive", avait annoncé l’Organisation mondiale de la santé. En Guadeloupe dix cas ont été répertoriés. Dès lors, les autorités ont renforcé les recommandations particulièrement à destination des femmes enceintes.
La Guadeloupe est en phase pré-épidémique puisqu’elle ne compte que 10 cas autochtones de Zika confirmés alors que la Guyane en comptabilise 245 et la Martinique 2.287. Les autorités guadeloupéennes ne se lésinent pas à répandre les mesures de préventions d’autant plus que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) avait confirmé que l’épidémie de Zika constitue une "urgence de santé publique de portée internationale".
Mardi 2 février, les autorités préfectorales et sanitaires de Guadeloupe se sont réunies à Pointe-à-Pitre pour le suivi du comité de gestion de la maladie. A l’issue de la réunion, les autorités ont annoncé que chaque entité devra renforcer leurs efforts de prévention notamment à destination des femmes enceintes. "Dix cas sont confirmés dans au moins sept communes de Guadeloupe et un à Saint-Martin mais aucune femme enceinte n’est infectée. L’archipel et les îles du Nord restent moins touchés que la Martinique et la Guyane", a précisé la Préfecture dans un communiqué.
"Nous en sommes au stade de la circulation virale autochtone débutante. C’est justement maintenant que la lutte contre le virus doit être maximale", a expliqué Alexis Bevillard, le directeur de cabinet du Préfet. Il a souligné la nécessité de "protéger les populations les plus sensibles notamment les femmes enceintes".
"Nous avons un système de soins très organisé", a déclaré de son côté Patrice Richard, directeur général de l’Agence régionale de santé de Guadeloupe, Saint-Martin, Saint-Barth. "Nous souhaiterions que lors de la remise du livret de grossesse, qu’on remette également un répulsif, une moustiquaire et les conseils pour se protéger. Si (la femme enceinte) contracte le virus, une échographie par mois sera réalisée pour éviter les cas de microcéphalie", a-t-il ajouté.
Des opérations d’identification et de destruction des gites de reproduction du moustique qui transmet la maladie, seront aussi menées.
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