Le jeune homme de 19 ans qui est soupçonné d’appels menaçants à l’encontre de lycées et collèges français clame son innocence. Il déclare ne pas comprendre pourquoi il a été placé en garde à vue.
Un tweet revendicateur a mené jusqu’au jeune homme
Le lycéen de 19 ans qui est impliqué dans l’affaire des appels menaçants à l’encontre des lycées nie sa participation dans ces faits. "Ce n’est pas moi", persiste-t-il à dire devant les enquêteurs qui le retiennent en garde à vue depuis ce lundi 8 février. Pour l’heure, les policiers peuvent prolonger sa garde à vue jusqu’à mercredi matin avant de le relâcher sans poursuite ou de le présenter à un juge d’instruction.
D’après une source proche de l’enquête, les investigations techniques ont commencé à partir d’un tweet envoyé par un expéditeur surnommé "Evacuation Squad" qui revendiquait ces appels. L’Office central de lutte contre la cybercriminalité (OCLCTIC) de la Police judiciaire soupçonne derrière ce pseudo, un groupe de hackers. C’est ce tweet qui a permis de remonter jusqu’à l’adresse du jeune homme actuellement inculpé.
Le jeune homme nie toute implication
Grand amateur d’informatique, le jeune homme de 19 ans a reconnu sympathiser avec Anonymous. Il aurait créé un serveur qui permet de cacher les envois et de brouiller les pistes. Toutefois, le jeune homme précise bien qu’il "ne cautionne pas les alertes à la bombe" et considère les soupçons des enquêteurs à son encontre comme infondés. "Le suspect dit ne pas comprendre pourquoi il est en garde à vue et nie toute implication. Il refuse de collaborer avec les services techniques de police concernant l’exploitation de son matériel informatique", a expliqué une source policière.
Les appels de menaces dans toute la France
Pour rappel, les appels de menaces contre les lycées se sont multipliés ces dernières semaines. Le contexte de menace terroriste a tout de suite été redoutée par les policiers. Les appels ont commencé le lundi 1er février et ont entraîné la mise à l’abri des élèves, voire leur évacuation. D’autres établissements en province auraient également reçu des appels anonymes.
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