La lutte contre les stupéfiants ne faiblit pas et à la Réunion, les gendarmes possèdent dorénavant des tests salivaires anti-drogues afin de contrôler les usagers de la route.
C’est une nouveauté à la Réunion. Depuis un mois, les gendarmes possèdent le moyen de dépister la consommation de drogues grâce à un test salivaire. Son fonctionnement se rapproche d’un test alcoolémie mais il n’est pas systématique et ne s’effectue pas au hasard.
Les gendarmes peuvent cibler les conducteurs suspects ou utiliser ces tests salivaires en cas d’accidents... Le prélèvement est ensuite plongé dans une solution et plongé dans un appareil spécifique. Cocaïne, opiacés, THC (zamal)... Si le test est positif, un prélèvement sanguin est effectué pour identifier et quantifier les stupéfiants consommés.
Ce procédé est utilisé depuis plusieurs années en métropole mais faute de laboratoire agréé sur l’île, les forces de l’ordre ne bénéficiaient pas de ces test salivaires à la Réunion.
Un test salivaire pour dépister l’usage de stupéfiants chez les conducteurs
Plus rapide, moins coûteux et simple d’utilisation, les tests salivaire permettent de détecter la présence de stupéfiants dans l’organisme des automobilistes. Ce système est mis en service à la Réunion et dorénavant, en cas de suspicion de consommation de zamal ou autres drogues, les forces de l’ordre peuvent réaliser ce test sur le bord de la route, à tout moment.
La législation n’autorise l’utilisation de ces kits salivaires que si une infraction préalable a été constatée, comme la consommation d’alcool, ou si le conducteur est soupçonné d’avoir consommé des stupéfiants. Les yeux rouges, des propos incohérents ou un état de sudation sont autant de symptômes d’une consommation de drogue.
Le concept est simple : il suffit de prélever de la salive avec un bâtonnet. Cet échantillon est ensuite mélangé à une substance chimique et déposé dans un petit boîtier en plastique contenant un papier réactif. C’est donc bien plus rapide et moins cher que les analyses urinaires.