La Banque Société Générale va supprimer cette année quelque 1 580 postes dans sa filiale de financement et d’investissement SG CIB, dont 880 en France et 700 postes à l’étranger. Ces suppressions annoncées mercredi sont prévues dans le cadre d’un plan interne de départs volontaires. En clair, il ne s’agit ni d’un" licenciement économique" et ni d’un "départ contraint".
La Banque Société Générale va enclencher la mise en œuvre de ce plan de départs massifs à partir du début avril après information et consultation des représentants du personnel. Dans un communiqué, la banque justifie cette compression du personnel par la nécessité de "faire face au bouleversement du contexte économique et réglementaire".
"Les ajustements nécessaires conduisent le groupe à envisager la suppression en 2012 d’environ 880 postes au sein de SG CIB en France (et 700 autres à l’étranger) sans licenciement économique et sans départ contraint", explique dans son communiqué la Société Générale. "Il s’agirait d’un plan de départs volontaires qui accordera la priorité aux reclassements internes au sein du groupe ", souligne la banque qui juge son plan "tout à fait tenable".
En revanche, seul le personnel en France bénéficiera d’un soutien de la banque après les suppressions des postes annoncées. Un accord y afférent a été signé mercredi avec les syndicats et représentants du personnel afin de "définir un ensemble de mesures d’accompagnement et de garanties sociales pour les salariés concernés".
En ce qui concerne les 700 postes qui vont être supprimés à l’étranger, aucun engagement de ce type n’a été prévu, selon une porte-parole de la Banque Société Générale.
Parallèlement à ce plan, la Société Générale projette de recruter environ 2.500 salariés en contrat à durée indéterminée (CDI) en 2012, "principalement dans ses activités de banque de détail, qui ne sont pas concernées par le plan".
La directrice des ressources humaines de la Société Générale, Anne Marion-Bouchacourt, explique que pour faciliter la mise en œuvre de ces reclassements internes, "le recrutement en 2012 allait être réduit de 3.200 à 2.500 personnes environ".