Dans cette affaire de drogue volée, le brigadier des Stups est accusé d’avoir caché 52 kg de cocaïne dans le quartier général de la PJ parisienne.
La procédure officielle a été respectée. Sitôt que le parquet a eu vent de l’affaire de stupéfiants volés, il a mis en examen le brigadier. Ce dernier a été placé en garde à vue ce mercredi 06 août, d’après une source judiciaire non mentionnée par l’AFP. L’interpellé âgé de 33 ans comparaîtra devant un Juge des Libertés et de la Détention. C’est ce dernier qui déterminera de sa mise en détention provisoire, incarcération que réclame le parquet de Paris.
Le mandat d’arrêt mentionne « un détournement des biens déposés par une personne dépositaire de l’autorité publique et transport, détention, offre, cession de drogue, ainsi que pour blanchiment de trafic de stupéfiants en bande organisée », comme le précise la même source judiciaire. Un autre policier est également impliqué pour complicité.
Ce dernier devra comparaître devant un tribunal de magistrats pour décider de son éventuelle mise en examen. L’accusé a été interpellé à Perpignan alors qu’il était en pleine course avec sa famille. Selon les sources du Nouvel Observateur, le représentant de l’ordre complice sera placé sous contrôle judiciaire, d’après la demande du parquet.
Au cours des quatre jours de mise en examen, le brigadier qui est un bon élément des Stups a nié et a également refusé de se soumettre à un dépistage de consommation de drogues. Les enquêteurs recherchent encore les 52 kg de drogue qui à la revente apporterait dans les 2 millions d’euros. La cocaïne avait été entreposée depuis le 4 Juillet 2014 et n’a été constatée disparue que le 31 Juillet 2014 dans la matinée. Une forte somme d’argent dans les virements bancaires ainsi que dans le sac du policier interpellé ont mis la puce à l’oreille des autorités.