Chaque année à l’approche de Pâques, la question du Vendredi saint chômé revient sur le devant de la scène. Dans les faits, ce jour n’est pas férié sur le calendrier, mais des dérogations sont mises en place, pour le corps enseignant et les élèves notamment.
Chaque année, la problématique est la même. Entre laïcité et respect du culte individuel, le rectorat de La Réunion doit réussir à placer le curseur, quant à la tenue des cours le Vendredi Saint.
Passion et crucifixion de Jésus-Christ
Le Vendredi Saint marque pour les Chrétiens la Passion et la crucifixion de Jésus-Christ. Pour les Chrétiens, c’est un grand moment de recueillement. De nombreux enfants iront à l’école le matin mais certains parents feront le choix de les récupérer pour aller à la messe.
Cette journée peut-elle être chômée par les enseignants à titre exceptionnel ? La pratique est courante dans le département.
Interrogé à ce sujet, le nouveau recteur de La Réunion souligne : "il me semble qu’il y a des règles très claires entre la séparation de l’Eglise et de l’Etat et nous allons circonvenir à ces règles".
Dans l’ombre du Vendredi saint, le débat sur la laïcité est également au coeur de la problématique
Dans les autres communautés, aucun jour férié n’a été instauré dans le cadre d’une célébration religieuse.
Musulmans, Tamouls, Hindous, mais aussi les Chinois, ont également recours à un congé non-officiel pour leurs dates importantes comme le Nouvel An ou le Ramadan.
Il faut également souligner que le Vendredi saint -célébré deux jours avant Pâques- est un jour férié dans presque tous les pays de tradition chrétienne protestante (Allemagne, Pays-Bas, Finlande, Canada, Nouvelle-Zélande, Angola, Royaume-Uni, Suisse).