La décision a été prise par le conseil général des Alpes-Maritimes qui a déclaré "impensable" l’idée que "l’argent public serve à financer le djihad".
Un homme "identifié comme étant parti en Syrie pour combattre dans les rangs de l’Etat islamique" a été radié de la liste des allocataires de la RSA. C’est le conseil général des Alpes-Maritimes qui a fait l’annonce ce lundi via son président, Eric Ciotti. Il semblerait que l’étau se resserre pour tous les candidats au jihad.
Selon l’avis du député UMP au micro d’Europe 1, "comment concevoir que l’argent public puisse financer cette entreprise terroriste ? Pour moi, il n’est pas envisageable qu’un euro de l’argent public nourrisse les rangs de l’Etat islamique." Et d’ajouter, "on peut radier quelqu’un du RSA si depuis trois mois il n’a fourni aucun renseignement sur sa situation. Là, nous le faisons immédiatement au regard des circonstances particulièrement qui font que cette personne est partie combattre en Syrie, contre notre nation, contre ses intérêts vitaux, contre la démocratie."
Cet homme dont la RSA avait déjà été suspendue au 1er Octobre disposait de trois mois pour attester de sa présence sur le territoire. Un délai refusé par le président du Conseil général qui considère que la candidature au jihad est à elle seule une raison valable à la suppression de tous les droits de citoyens de ladite personne. Dans la même foulée, il a également demandé à l’état de l’informer des identités de tous les ressortissants français, partis en Syrie, et qui habitent le département. Eric Ciotti veut " radier ces individus de toutes prestations versées par le Conseil général".