Les fidèles de la communauté tamoule ont célébré lundi la cérémonie du mariage de la déesse Draupadi. Une fête encore peu connue, mais un véritable temps fort qui marque le renouvellement des voeux de fraternité, et de solidarité entre les croyants.
C’est un rituel immuable, célébré depuis 2 siècles sur notre île.
Le mariage de la déesse Draupadi est l’un des temps forts de la communauté indou. Cette tradition commence chez les fidèles par une procession des offrandes.
"C’est le Bondié ke la ral à mwin ici. C’est Bondié la di à mwin vien fai prière", "c’est l’engagement que l’on a de perpétuer cette tradition. Ca fait 200 ans qu’on le fait ici au Portail de Saint-Leu. Donc c’est important de continuer aujourd’hui", témoignent des fidèles.
Ti pa ti pa, au rythme des tambours malbars, les pénitents arrivent au temple. La cérémonie du mariage de la déesse peut alors commencer.
"On est là et on redécouvre tous les ans la même chose mais avec la même ambition et quand on célèbre le mariage c’est pour renouveler les voeux de prospérité, de solidarité et de fraternité des engagements que nous avons pris au niveau du temple mais également au sein de la communauté", explique Alain Mardaye le Président de l’Ancien Temple Tamoul du Portail.
Des scènes tirées du livre sacré, la Mahabharata, symbole de dévotion et d’engagement en période de carême, ont été exécutées.
Le carême prendra fin lors de la marche sur le feu le 2 janvier prochain.