Les soirs du 19 et du 20 août dernier, des jeunes encagoulés, armés de projectiles avaient tendu un guet-apens à l’encontre des forces de l’ordre au niveau du Ouaki. Jugés ce 1er septembre en comparution immédiate, ils ont été condamnés à des heures de travail d’intérêt général ou à des peines mixtes.
Durant deux nuits de suite, à Saint-Louis, une quinzaine de jeunes encagoulés ont voulu en découdre avec les forces de l’ordre. Dans un premier temps, ils ont dérobé du matériel urbain, et même des biens dans une école élémentaire de Saint-Louis. Par la suite, ils ont tendu un guet-apens aux forces de l’ordre au niveau du Ouaki sur la RN5. Armés de galets et de projectiles, ils les ont lancés en direction des forces de l’ordre qui, la première nuit, ont dû se désengager.
Le lendemain, les gendarmes sont venus en nombre suffisant et ont réussi à dégager le barage. Un jeune de 23 ans a été interpellé ce soir-là. Les militaires récupéreront les projectiles, à savoir des bouteilles en verre et des galets en quantité suffisante pour tenir dans le coffre d’une voiture.
Les investigations permettent d’interpeller plusieurs suspects. Ce mercredi, six majeurs sont jugés selon la procédure de comparution immédiate. Les décisions sont tombés dans la soirée. Parmi les prévenus, 5 ont été condamnés pour la totalité des faits. L’un d’eux est relaxé pour les violences mais est condamné pour le surplus. Ils ont été condamnés à des peines de 18 mois de prison dont 8 assortis d’un sursis avec oblgation d’exéctuer d’un travail d’intérêt général pour 210 heures à des peines de 6 mois avec obligation de réaliser 210 heures de travail d’intérêt général.
Quant aux trois mineurs, ils ont été présentés à un juge des enfants.
Le tribunal, dans son jugement a reconnu, 25 victimes dont 5 gendarmes, la Civis et la mairie.