Le week-end dernier, Paul Payet, éleveur à la Plaine des Cafres, a été victime d’une nouvelle attaque de chiens errants, la cinquième cette année. Pour se défendre, il a dû abattre les chiens par ses propres moyens. Attristé, l’éleveur affirme qu’il devra liquider son entreprise après avoir perdu près de 89 biches depuis 2018.
Depuis 2018, ce sont 89 biches qui ont été tuées par des chiens errants dans l’élevage de Paul Payet, à la Plaine des Cafres.
Ce week-end, c’est la cinquième attaque dont il est victime depuis le début de l’année. Paul Payet a donc décidé d’abattre les 6 chiens qui ont tué ses bêtes. Au total, il a abattu plus de 109 chiens errants en 4 ans.
Aux bords des larmes, il témoigne :
"On est épuisé, je n’ai pas dormi depuis plusieurs jours. On est constamment en alerte. C’est la 5ème attaque cette année. On est à 89 biches tuées depuis 2018. On essaie d’alerter les autorités sur la problématique des chiens errants mais on n’a pas de retour.
On ne pourra jamais remonter la pente après. C’est fini pour nous, la maturité sexuelle de la biche c’est 2 ans, 8 mois et demi pour une gestation et le petit, il nous faut 2 ans pour le commercialiser. Au 31 décembre, on va sûrement liquider l’entreprise."
Dominique Clain, président du syndicat "Unis Pour Nos Agriculteurs" était sur place pour dénoncer le manque de solution face aux attaques de chiens errants sur les élevages : "On ne peut plus continuer comme ça. C’est toujours là même chose. Il faut que les autorités réagissent. Si ces chiens sont capables de tuer des bêtes comme ça, ils peuvent très bien attaquer des hommes un jour. On ne va pas attendre qu’un enfant décède pour réagir", explique-t-il.
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