Trois lycéens dont deux jeunes majeurs et un mineur ont été placés en garde à vue dans le cadre d’une affaire portant sur un viol collectif. Les adolescents pourraient être déférés devant le Parquet de Saint Pierre dès demain, au regard de la gravité des faits qui leur sont reprochés. Mineure, la jeune fille victime de cette tournante a été retrouvée dans un état second et à moitié nue, sur un chantier en construction situé à une vingtaine de mètre du lycée Roland Garros.
Les trois suspects sont soupçonnés d’avoir participé au viol collectif d’une jeune lycéenne, au Tampon. Circonstance aggravante, les auteurs présumés de cette tournante étaient tous alcoolisés et la victime aurait également été contrainte de boire.
Les faits se sont déroulés peu avant midi, à proximité du lycée Roland Garros. Trois lycéens - donc deux jeunes majeurs et un mineur - ont abordé leur victime avant de l’emmener sur un chantier en construction situé à une vingtaine de mètres en face du lycée. C’est dans ce squat particulièrement sale que les jeunes hommes auraient commis l’irréparable, sur un sol jonché de bouteilles de bière.
Alcoolisée, la jeune fille a été abusée sexuellement. Son calvaire a pris fin lorsque des lycéens ont volé à son secours en suspectant qu’il se passait quelque chose d’anormal. Les adolescents ont également eu le bon réflexe en alertant les forces de l’ordre. Les trois violeurs présumés ont tenté de prendre la fuite mais les gendarmes ont mis peu de temps à les rattraper.
Interpellés lundi 21 février, les trois lycéens sont toujours retenus dans les locaux de la gendarmerie du Tampon car leur garde à vue a été prolongée. Les violeurs présumés pourraient être déférés devant le Parquet du tribunal de Grande Instance de Saint Pierre dès demain.
Une enquête est ouverte pour comprendre comment les trois agresseurs présumés ont pu agir en toute impunité et en plein jour. Dans le cadre de leur garde à vue, les trois violeurs présumés ont nié les faits qui leur sont reprochés.