Ce samedi 6 août, un Saint-Pierrois d’une vingtaine d’années a été victime d’une violente agression. Il a été enlevé et frappé, mais est parvenu à fuir. Aussitôt après avoir déposé plainte, il a quitté La Réunion. Le jeune témoigne aux côtés de sa mère.
À Saint-Pierre, ce samedi 6 août, dans le quartier de Basse Terre, aux alentours de 9h30, un jeune homme d’une vingtaine s’est fait enlever, à la sortie d’un salon de coiffeur, par deux hommes.
Il a ensuite été frappé, mais est tout de même parvenu à s’enfuir. Le jeune a déposé plainte après l’agression et a quitté le territoire par peur. Les agresseurs ont été interpellés et paraîtront en comparution immédiate demain, mercredi 10 août.
Actuellement auprès de sa mère, la victime reste sous le choc de son agression. "Il m’a dit qu’il sortait de chez le coiffeur quand une voiture s’est arrêtée," déclare la mère.
Elle explique ensuite que les personnes à l’intérieur du véhicule ont obligé son fils à monter en montrant une arme. Ils l’ont ensuite amené chez l’un des agresseurs pour l’agresser : "ils l’ont mis assis et l’ont frappé devant des témoins, comme si c’était un spectacle."
La victime aurait supplié de la laisser tranquille, en vain. "Ils me frappaient tous les deux, j’étais au sol. J’ai vu une opportunité alors je me suis échappé. J’ai failli mourir", lance alors le jeune homme. Il aurait été accusé à tort d’avoir volé un "pied d’zamal" et reçu des menaces avant l’agression.
Le jeune d’une vingtaine d’années dit aujourd’hui avoir peur. Quant à sa mère, elle ne compte pas en "rester là et faire que justice soit faite."
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Gaëlle LHONNEUR
