Dans un communiqué publié ce mardi 28 septembre, l’Eglise Extravagance de Saint-Pierre rejette les accusations à son encontre concernant l’ouverture d’une enquête préliminaire et à l’égard de son président Bruno Picard, à propos de faits d’abus de faiblesse présumés.
L’Eglise Extravagance de Saint-Pierre, dans un communiqué publié ce mardi, rejette les accusations à son encontre concernant l’ouverture d’une enquête préliminaire et à l’égard de son président Bruno Picard.
"La notion d’abus de faiblesse obéit à des critères juridiques stricts. L’Église rejette avec force les allégations de manipulation psychologique et de pressions graves qui pourraient lui être reprochées. Extravagance est une Eglise qui existe depuis 2000 et n’a jamais fait l’objet d’aucune plainte au cours de ces deux dernières décennies. Plus de 1500 fidèles assistent régulièrement et en toute liberté aux célébrations hebdomadaires", explique-t-elle.
« Je vois là les bienfaits d’une mise en examen pénale. Extravagance devient humilité, après avoir mené grand train, fait un mariage à je ne sais combien de centaines de milliers d’euros, venir pleurer misère et ne pas pouvoir payer 60 000 euros ? Mais de qui se moque-t-on ? J’ai l’impression que de Crésus, en passant par Tartuffe, il se prend maintenant pour l’apôtre Pierre. Il a demandé aux gens de se dépouiller, de vider leurs tirelires, de ne plus payer leur loyer pour tout donner à extravagance et aujourd’hui extravagance ne peut pas payer 60 000 euros. Mais de qui se moque-t-on ? » lance le bâtonnier Georges-André Hoarau, avocat de monsieur Thazar.
Le pasteur Bruno Picard, de l’Eglise Extravagance de Saint-Pierre, a été a été placé en garde à vue dans les locaux de la section de recherches de Saint-Denis en juillet dernier. L’homme aurait profité des dons de ses fidèles pour mener un train de vie très appréciable.
Fin mai, les locaux de son église avaient été perquisitionnés par la brigade financière de la section de recherches.
Les gendarmes avaient saisi l’ensemble des documents et éléments qui pouvaient leur permettre d’en savoir plus sur cette affaire.