La nuit dernière a été particulièrement mouvementée dans le Sud. A Saint-Louis, même scènes de pillages et de barrages en feu depuis trois jours. Les émeutiers ont passé une bonne partie de la nuit à provoquer les forces de l’ordre, qui ont pu ramener le calme avec des gaz lacrymogènes et des bombes assourdissantes.
A Saint-Louis, la nuit a été rythmée par les exactions des casseurs. Ces deniers ont saccagé et pillé une enseigne de grande distribution située dans le quartier de la Palissade, à Saint-Louis. Les vigiles n’ont rien pu faire face aux bandes de jeunes casseurs.
Arnold Fontaine, agent de sécurité, explique que "ça devient difficile. C’est même plus une grève. Ils viennent avec des armes, maintenant ils ont des couteaux et ont fait les frais. Ce n’est plus possible".
Les casseurs transforment les rues de Saint-Louis en véritable champ de bataille. Ils provoquent les gendarmes et les policiers avec les jets de galets et les feux de poubelles. Mais les forces de l’ordre arrivent à repousser les casseurs à coup de gaz lacrymogènes. Peu à peu, la tension retombe et la nuit devient plus calme.
Lors de cette quatrième nuit de violences, le Sud de l’île a été particulièrement agitée (c.f. Le Sud de l’île s’enflamme). Comme à Saint-Louis, les forces de l’ordre étaient également mobilisées à l’Etang-Salé-les-Hauts où la situation était beaucoup plus calme.