Alain Buisson est intervenu ce jeudi par visioconférence. Le gendarme qui réside aujourd’hui en Métropole faisait partie de la section de recherches de Saint-Denis, en 2007, au moment où premier et le second enlèvement d’Alexandre Thélahire ont été perpétrés. Ce témoignage a permis d’apporter aux jurés des éléments essentiels leur permettant de compléter le puzzle du premier rapt. Le président de la cour d’assises a aussi mis au jour certaines incohérences dans la procédure judiciaire.
Après les deux témoignages cruciaux d’Alexandre et de sa mère, c’est la voix du gendarme Alain Buisson qui a raisonné dans la salle d’audience ce jeudi. Le représentant de l’autorité judiciaire est retourné vivre en Métropole. Il livrait son témoignage par visioconférence. A l’époque du premier enlèvement du jeune Alexandre, le gendarme faisait partie de la section de recherches de Saint-Denis.
Lui et son équipe ont été mobilisés au mois de juillet 2007 pour retrouver le garçon de douze ans, enlevé dans sa maison de Sainte-Suzanne. Alain Buisson est revenu ce matin sur les différentes procédures menées à l’époque. Plus tôt, Catherine Thélahire indiquait qu’elle avait prévenu les forces de l’ordre aussitôt après avoir constaté la disparition de son fils, mais que ces dernières ne s’étaient déplacées que deux heures après.
"Pourquoi avoir attendu autant de temps pour lancer les recherches ?" Le président de la cour d’assises a posé cette question au gendarme Buisson, lui demandant également si cela était normal que les autorités se mobilisent si tard sur une affaire d’enlèvement. Pour le gendarme Buisson, les règles ont été respectées mais plusieurs zones d’ombre subsistent, notamment en ce qui concerne la perquisition de la maison de Sainte-Suzanne, théâtre du premier enlèvement.