Du côté des professionnels qui luttent au quotidien contre les violences faites aux femmes, le drame qui s’est produit ce matin dans la commune de Saint Philippe a bouleversé tout le monde. La mort de la petite Matilde âgée de 7 mois, tuée par son père qui s’est suicidé en immolant leur véhicule a choqué et traumatisé l’île entière.
Selon Thérèse Baillif , militante de longue date contre les violences faites aux femmes, ce drame est "révélateur de l’état de la société" et du sort réservé à celles qui ne se laissent pas faire.
Marie-Josée Floricourt ne voulait pas se laisser faire face aux violences de son ex compagnon et c’est pour cela qu’elle avait décidé de le quitter.
Toujours selon Thérèse Bailif, il faut qu’une politique de prévention soit mise en place dans le département. D’abord en faveur des femmes vicitmes de violences masculines, afin qu’elles ne s’emmurent pas dans le silence.
Ensuite, en direction des hommes qui sont eux-mêmes en souffrance : un encadrement bien spécifique leur éviterait d’arriver au pire.
Huguette Bello étudie le malaise social plus en profondeur : elle pointe du doigt les effectifs de police et des forces de l’ordre qui sont insuffisants.