Pour éclaircir les circonstances du tir de flash-ball qui a coûté un oeil à un adolescent le 1er février, l’Inspection générale de la police nationale envoie 3 enquêteurs à La Réunion. Ils seront là demain.
Attendus lundi, les 3 enquêteurs de l’Inspection générale de la police nationale seront finalement sur l’île ce mardi. Un bureau leur sera libéré au commissariat Malartic.
Les interrogations commencent mardi. Le premier à être auditionné, la victime de 16 ans qui a perdu un oeil à cause d’un tir de flash-ball pendant les échauffourées au Port le samedi 1er février. Les fonctionnaires de police seront par la suite questionnés sur le déroulement des faits.
Les syndicats de police eux affirment soutenir leurs collègues rappelant que de nombreux agents des forces de l’ordre ont été mobilisés pendant plusieurs nuits à cause de violences urbaines dans différentes villes de l’île.
Jusqu’à présent, le policier auteur du tir de flash-ball n’a pas été identifié. Le fonctionnaire mis en cause ferait partie de la brigade anti-criminalité.