Alors que les trois enfants de Sylvie Payet la cherchent activement depuis le 22 mai dernier, le parquet de Saint-Pierre a ouvert une enquête pour meurtre. Des traces de sang ont été retrouvées à son domicile de la Ravine-des-Cabris. D’autres analyses doivent être examinées.
Sa disparition avait été largement diffusée en mai dernier. Le 22 de ce mois-ci, Sylvie Payet, mère de trois enfants et habitante de la Ravine-des-Cabris à Saint-Pierre, aurait pris un bus en direction de Saint-Denis. Depuis, plus de nouvelle.
C’est du moins la première version qui a été retenue. Mais des éléments d’analyse viennent donner un tournant important à l’histoire. Des traces de sang ont été retrouvées au domicile de la femme de 48 ans. Il s’agirait de son sang, ou de celui d’un membre de sa famille.
“Le cadre juridique est désormais plus large. Il ne s’agit maintenant plus d’une simple recherche pour personne disparue”, indique le procureur de la République de Saint-Pierre Patrice Cambérou au Journal de l’île.
La première version, issue de témoignages recueillis par les trois enfants de Sylvie Payet, est de fait remise en cause. Il n’y a que peu de chances que leur mère ait volontairement décidée de quitter le domicile familial.
Les traces de sang, invisibles à l’œil nu mais détectée par un appareil spécial, conduisent le procureur de la République à ouvrir une enquête criminelle et à nommer les deux juges d’instruction, Corinne Peinaud et Loïc Malbranque, pour les investigations.
Selon le Journal de l’île, d’autres prélèvements doivent être analysés en métropole. Ils apporteront probablement de nouvelles réponses à la disparition mystérieuse de la Saint-Pierroise.