Premier volet ce matin d’un marathon judiciaire au tribunal correctionnel. L’affaire Juliano Verbard ne fait que commencer. Le gourou et ses complices sont à la barre et dans le box des accusés car ils sont soupçonnés de violences aggravées sur mineur à deux reprises…
Il faut dire que ce matin l’affaire qui est jugée n’est pas n’importe quelle affaire. C’est une affaire qui a défrayé la chronique. C’est l’affaire Juliano Verbard dit Petit Lys d’amour. Un nom gâté qui n’est pas prêt d’être oublié dans la mémoire collective tant le gourou de la secte Coeur douloureux et Immaculé de Marie s’est distingué depuis 2003, date de la création de la secte.
Il est 8 h 15, l’huissier appelle un à un tous ceux et celles qui ont participé de près aux violences aggravées commises sur des jeunes garçons dont les parents eux-mêmes étaient membres de la secte. Tour à tour, Serge Baillif, Marie-Rose Baillif, Marie Latchoumane, Sandrine Hoarau, Marie-Corinne Michel, Jean-Fabrice Michel, Alexin Michel, Marie-Luce Michel, Claire Mazaka… et Juliano Verbard se présentent devant leurs juges.
Soudain, coup de théâtre. A la demande de plusieurs avocats de la défense, le jugement ne sera pas rendu public. Ce sera le huis-clos. Tout le monde sort de la salle, sauf les journalistes, les élèves-avocats...et bien entendu les policiers.
Juliano Verbard, Jean-Fabrice Michel, Alexin Michel et Marie-Luce Michel sont dans le box des accusés. Le gourou est aux premières loges, amaigri, pensif, les mains serrées devant lui, le regard plus ou moins vide.
Mais qui pourrait penser un seul instant que ce jeune homme frêle de 28 ans a fondé une secte en 2003, a réussi à convaincre entre 40 et 50 adeptes qu’il était l’élu, que la Vierge lui apparaissait chaque 8e jour de chaque mois vers 22 heures ?
Pourtant, ce jeune homme chétif, quelque peu banal en apparence, a fait parler de lui, et pas en bien. Loin de là ! Lui et ses acolytes sont bel et bien jugés aujourd’hui pour violences aggravées sur mineur de moins de 15 ans, et au moins à deux reprises.
“ Le contexte de cette affaire est connue avec ses multiples rebondissements médiatiques ”, déclare d’emblée le juge Morgan. Puis, il évoque les faits commis dans de nombreuses caches de Juliano Verbard, sur la route du Maido notamment en novembre 2006, ou encore à Saint-Louis.
Le jeune garçon était envoyé volontairement et régulièrement par ses parents vers le gourou, pendant ses vacances et les week-ends. Mais il subissait des violences car il n’obéissait pas, car il faisait les choses de travers, des choses que Dieu n’acceptait pas selon les adeptes, y compris les parents de la victime.
A force d’être maltraité, le jeune M. a fini par dénoncer les violences commises sur lui. En janvier 2007, des coups sont constatés par des médecins. Quand le juge Morgan s’adresse à Juliano Verbard en lui disant qu’il aurait voulu, d’après des témoignages, se suicider à l’Etang-Salé car il n’aurait pas supporté d’être éloigné de sa jeune victime, Juliano Verbard s’étonne, secoue la tête, sourit même.
Pourtant, pas de quoi rire. Un jeune garçon a bel et bien reçu des gifles, des coups de pied, des coups de poing. On lui a même approché la main près du feu d’une gazinière. On lui a même mis le talon droit sur le rond de la flamme. Des sévices que la jeune victime garde certainement encore en mémoire.
Il faut dire que ce matin l’affaire qui est jugée n’est pas n’importe quelle affaire. C’est une affaire qui a défrayé la chronique. C’est l’affaire Juliano Verbard dit Petit Lys d’amour. Un nom gâté qui n’est pas prêt d’être oublié dans la mémoire collective tant le gourou de la secte Coeur douloureux et Immaculé de Marie s’est distingué depuis 2003, date de la création de la secte.
Il est 8 h 15, l’huissier appelle un à un tous ceux et celles qui ont participé de près aux violences aggravées commises sur des jeunes garçons dont les parents eux-mêmes étaient membres de la secte. Tour à tour, Serge Baillif, Marie-Rose Baillif, Marie Latchoumane, Sandrine Hoarau, Marie-Corinne Michel, Jean-Fabrice Michel, Alexin Michel, Marie-Luce Michel, Claire Mazaka… et Juliano Verbard se présentent devant leurs juges.
Soudain, coup de théâtre. A la demande de plusieurs avocats de la défense, le jugement ne sera pas rendu public. Ce sera le huis-clos. Tout le monde sort de la salle, sauf les journalistes, les élèves-avocats...et bien entendu les policiers.
Juliano Verbard, Jean-Fabrice Michel, Alexin Michel et Marie-Luce Michel sont dans le box des accusés. Le gourou est aux premières loges, amaigri, pensif, les mains serrées devant lui, le regard plus ou moins vide.
Mais qui pourrait penser un seul instant que ce jeune homme frêle de 28 ans a fondé une secte en 2003, a réussi à convaincre entre 40 et 50 adeptes qu’il était l’élu, que la Vierge lui apparaissait chaque 8e jour de chaque mois vers 22 heures ?
Pourtant, ce jeune homme chétif, quelque peu banal en apparence, a fait parler de lui, et pas en bien. Loin de là ! Lui et ses acolytes sont bel et bien jugés aujourd’hui pour violences aggravées sur mineur de moins de 15 ans, et au moins à deux reprises.
“ Le contexte de cette affaire est connue avec ses multiples rebondissements médiatiques ”, déclare d’emblée le juge Morgan. Puis, il évoque les faits commis dans de nombreuses caches de Juliano Verbard, sur la route du Maido notamment en novembre 2006, ou encore à Saint-Louis.
Le jeune garçon était envoyé volontairement et régulièrement par ses parents vers le gourou, pendant ses vacances et les week-ends. Mais il subissait des violences car il n’obéissait pas, car il faisait les choses de travers, des choses que Dieu n’acceptait pas selon les adeptes, y compris les parents de la victime.
A force d’être maltraité, le jeune M. a fini par dénoncer les violences commises sur lui. En janvier 2007, des coups sont constatés par des médecins. Quand le juge Morgan s’adresse à Juliano Verbard en lui disant qu’il aurait voulu, d’après des témoignages, se suicider à l’Etang-Salé car il n’aurait pas supporté d’être éloigné de sa jeune victime, Juliano Verbard s’étonne, secoue la tête, sourit même.
Pourtant, pas de quoi rire. Un jeune garçon a bel et bien reçu des gifles, des coups de pied, des coups de poing. On lui a même approché la main près du feu d’une gazinière. On lui a même mis le talon droit sur le rond de la flamme. Des sévices que la jeune victime garde certainement encore en mémoire.
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