Le 1er octobre dans les rues de Saint-Paul, Pascal après avoir bu deux trois bières, va tabasser sa compagne Marie jusqu’au sang. Les témoins assistent à la scène, ils ont été alertés par les cris de la victime. Il va infliger plus d’une vingtaine de coups de poing et de pied à sa compagne par terre. Une scène d’une violence extrême.
Dans les rues de Saint-Paul, des badauds assistent à une scène d’une violence extrême. Un homme, Pascal, va tabasser sa compagne Marie jusqu’au sang. Au total, selon un témoin, il va donner plus d’une vingtaine de coups de pied et de poings dans le visage et le corps de la victime.
Des personnes essaieront de l’arrêter mais Pascal, dans une rage inouïe, va menacer quiconque tentera de s’approcher de lui.
Marie, la victime, perd connaissance mais va réussir quelques minutes plus tard, à rassembler ses dernières forces pour se rendre à la gendarmerie la plus proche. Pascal va alors tenter de s’enfuir mais sera vite rattrapé et maîtrisé par les forces de l’ordre.
"J’avais les dents cassées, le visage tuméfié et en sang", affirme Marie à la barre du tribunal de Saint-Denis ce mercredi 16 novembre.
Après ces quelques mots, Marie va surprendre toute la salle : "Ce n’est pas sa faute, il ne se contrôle pas qu’il a bu. Je l’aime encore, je ne veux pas qu’il aille en prison mais qu’il se fasse suivre". En effet, la victime a même écrit à la procureure de la République pour retirer sa plainte à l’encontre de Pascal.
Une décision surprenante après le déchaînement de violence qu’elle a subit de la part de son compagnon. En effet, 21 jours d’ITT lui ont été délivrés. Depuis son agression, elle se fait suivre par un psychologue. Elle présentait de multiples fractures, des dents cassées, une perte partielle de la vue, un traumatisme crânien, etc..
Toujours selon la victime, elle fait tout ça par amour : "Quand je suis sortie de l’hôpital, je me suis rendue chez la famille de Pascal. Sa mère m’a demandé également de retirer ma plainte contre son fils. J’ai fait ça pour eux, pour moi et pour lui."
Les deux amoureux continuaient à se voir alors que Pascal avait été condamné il y a quelques mois pour avoir déjà frappé Marie et qu’une interdiction de contact entre elle et lui avait été prononcée.
L’homme n’est pas inconnu de la justice. Au total, il cumule plus de 8 mentions à son casier judiciaire et 7 condamnations pour des faits de violences sur une conjointe ou concubine.
Au moment des faits, il sera contrôlé avec 1,85g d’alcool dans le sang. À la barre, Pascal tentera de se justifier : "Je me souviens qu’on s’est disputé au sujet d’un sac dans la voiture, ensuite j’ai vu noir. Je ne me souviens pas de l’avoir tabassé comme ça. Je suis vraiment désolé, je ne veux pas aller en prison."
Pascal est employé à la mairie de Saint-Paul depuis 1994, son avocat explique également qu’il est rare d’avoir un prévenu qui travaille depuis si longtemps et qu’il doit se faire suivre pour son addiction : "la prison n’est pas un endroit pour lui, il faut qu’il se fasse suivre et qu’on l’aide, ce n’est pas un monstre".
La substitut du procureure va rappeler les faits d’une rare violence et demandera une peine de 2 ans de prison ferme.
Le tribunal suivra les réquisitions de la robe noire et le condamnera à 2 ans de prison ferme, à verser 600 euros à la victime, une interdiction d’entrer en contact avec elle pour une durée de 3 ans.